DJÉ BALÈTI

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BIOGRAPHIE

POTION

NOUVEL ALBUM 13 SEPT. 2024

[ HELICO / GRAND ROMÉO / L’AUTRE DISTRIBUTION ]

Trio afro-rock-psychédélique

Alchimiste rock des grands suds, le trio toulousain Djé Balèti est de retour avec Potion ! Conçu comme un antidote d’amour aux grands maux de l’époque, ce quatrième opus mêle dans l’athanor transe psychédélique, fièvre païenne et emprunts poétiques au répertoire occitan. 

On n’est pas le produit d’un sol, mais celui de l’action qu’on y mène” aimait dire le philosophe Félix Castan : une boussole pour Djé Balèti qui, depuis sa formation à Toulouse en 2011, maintient le cap des suds et du commun.

Ici, Antoine Perdriolle (batterie) et Menad Moussaoui (basse) sont réunis autour de Jérémy Couraut (chant, espina), grand manitou du trio qui entre dans la ronde de la scène occitane en animant pendant deux ans des balèti, ces fameux bals trads dont la liesse et l’essence populaire creusent le lit de la cohésion sociale par les danses collectives. Parce qu’il a fréquenté les confréries gnaouas du Maroc au mitan des années 90, Jérémy Couraut sait que la musique et la transe sont de puissants leviers thérapeutiques pour l’individu comme pour le corps social ; une recherche engagée par ailleurs par ses héros du rock psyché — Hendrix, Led Zeppelin, Pink Floyd, The Doors — qui ont fait leur la science des états modifiés de conscience. De ses parents hippies, de son enfance nomade (en camion !) au croisement des cultures méditerranéennes, sud-américaines et altermondialistes, le guitariste autodidacte hérite aussi d’une ouverture qui l’appelle à parcourir le monde pour tenter d’y trouver sa place. Saz, tempura, rabāb, guembri, delta blues, afrobeat, rumba, capoeira, chant carnatique, maqâm égyptien, jazz manouche ou new orleans : quitte à s’y perdre, Jérémy Couraut s’essaye à tout… Jusqu’au jour où !

Avec Potion, Djé Balèti confirme ainsi son statut d’alchimiste rock des grands suds — option transe et guérison collectives. À découvrir sur scène sans plus attendre car mèfi ! En live, le trio décoiffe, à mi-chemin entre le pow-wow anticapitaliste, le bal populaire et le rituel charivari.